8 mars 2016 – Le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or organise depuis plusieurs années des cuisines collectives pour venir en aide aux membres des Premières Nations. L’activité permet entre autre de briser la solitude en plus d’offrir des repas à moindre coûts. Sandra Ataman s’est rendue à l’activité qui se tenait ce matin à Val-d’Or.
Faire à manger et faire des rencontres
Une dizaine de personnes étaient rassemblées aujourd’hui dans la cuisine du Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or. Kateri Anichinapéo y participait pour la première fois. Au cours de la journée, elle a participé à la préparation d’une « sauce à spaghetti puis du ragoût de porc et on va faire de la tarte au citron après », énumère-t-elle.
Avec cette activité, Mme Anichinapéo désire « apprendre à connaître du monde parce que ça fait pas longtemps que je reste à Val-d’Or, dit-elle. Je m’amuse, j’aime ça, j’ai toujours eu la passion pour la cuisine et j’ai toujours participé aux cuisines collectives au Lac-Simon. »
Économiser et mieux s’alimenter
C’est aussi une première pour Rosemary et Kathleen Penosway. Elles participent « pour faire la cuisine en gang et pour avoir du spaghetti », ricane l’une. « Pour avoir du manger pour amener chez nous », dit l’autre.
Ce sont d’ailleurs des objectifs du Centre d’amitié autochtone. Économiser et mieux s’alimenter. « Les cuisines collectives, c’est vraiment une activité qui est faite pour sortir de l’exclusion, sortir les gens de chez eux, de se rassembler. Pour nous les Premières Nations, ça toujours existé des rassemblements. C’est des activités intergénérationnelles aussi il y a des mamans enceintes, des bébés », souligne Nadia Lagueux, agente des communications et des événements.
Le centre organise aussi des cuisines collectives spécifiques comme pour les personnes diabétiques et les aînés.
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