Le 22 août, le Parti Québécois (PQ) a associé les cuisines collectives à l’un de ses premiers engagements électoraux. « Nous proposons un changement majeur : nous établirons un service de dîners à prix modiques dans les écoles primaires. Le modèle ne sera pas unique; il sera flexible et déterminé selon les besoins spécifiques de chaque école et les infrastructures en place. Cuisines centrales, traiteurs, cuisine sur place… les options ne manquent pas. », a précisé Carole Poirier, députée d’Hochelaga-Maisonneuve, en compagnie de Jean-François Lisée et de Véronique Hivon.
Dans son reportage, le journaliste de La terre de chez nous, Thierry Larivière, écrit que « les cuisines collectives et les organismes communautaires seraient mandatés pour préparer ces lunchs ». Joint au téléphone, M. Thierry affirme que l’idée d’inclure les cuisines collectives dans la préparation des lunchs « a été mentionnée par l’une des deux députées ». Le PQ évalue que cette mesure coûtera 37,9 millions $ et profitera à plus de 250 000 enfants. Elle sera implantée en 4 ans, d’abord en milieu défavorisé.
Le Regroupement des cuisines collectives du Québec (RCCQ) se réjouit qu’une première formation politique inclue les cuisines collectives dans sa plate-forme électorale. « Cet engagement du PQ témoigne de l’importance de l’action des cuisines collectives dans la société québécoise. Elle vient donner l’exemple aux autres partis de se prononcer en faveur d’une meilleure reconnaissance et pour un financement à long terme de la mission des cuisines collectives, comme pour celle de l’ensemble de tous les organismes communautaires autonomes du Québec », dit Sylvie Sarrasin, présidente du RCCQ.
La proposition électorale du PQ reconnaît aux cuisines collectives leur rôle de premier plan dans l’alimentation des familles. « À la base, les cuisines collectives ne sont toutefois pas des prestataires de services. Elles sont d’abord un mouvement d’action citoyenne et d’éducation populaire qui vise l’autonomie alimentaire des personnes et des communautés. Elles encouragent à cuisiner en groupe pour mieux nourrir sa famille, économiser temps et argent, apprendre de nouvelles recettes et briser l’isolement. », résume Sylvie Sarrasin.
« Nous convions les partis politiques à rencontrer les représentants du RCCQ afin de développer un projet de société qui met le droit à la saine alimentation au premier plan des priorités québécoises », ajoute Sylvie Sarrasin. En ce sens, le RCCQ et ses membres invitent la population à signer sa pétition en ligne (droitsainealimentation.org) afin de soutenir sa déclaration pour une saine alimentation invitant le prochain gouvernement à adopter une loi-cadre sur la saine alimentation.
Le RCCQ représente 1170 groupes de cuisines collectives, lesquels préparent 1,3 million de portions chaque année, pour 17 750 Québécois et Québécoises.
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Source : Jack Duhaime, 514 529-3448, communication@rccq.org
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