Le témoignage de Maria, publié originalement dans « Les cuisines collectives et leurs 1001 visages », a été repris, avec l’autorisation du RCCQ, dans un guide d’apprentissage du français utilisé depuis cette année par les commissions scolaires du Québec.
En trois paragraphe, le témoignage, publié à la page 324 du chapitre 6 Briser l’isolement, nous informe que Maria a deux enfants à l’école, qu’elle travaille au salaire minimum et a de la difficulté à joindre les deux bouts : « Tu paies le loyer, l’électricité, le téléphone, la voiture, etc. À la fin, il en manque pour se nourrir correctement ».
« Pour faire de meilleurs choix alimentaires, en toute dignité, et en faisant plus que de recevoir des denrées gratuites, j’ai décidé, il y a plusieurs années maintenant, de me joindre à un groupe de cuisine collective. Cette idée de mettre en commun argent, temps et idées afin de planifier et cuisiner collectivement des plats santé et économiques m’intéressait parce ce que je m’y connais en cuisine. Je retrouve mon groupe une fois par mois et nous réussissons généralement à cuisiner cinq recettes pour moins de 60$ ».
Dans le troisième paragraphe, Maria témoigne : « Ma participation aux cuisines collectives m’a permis de réduire de près de moitié le coût de mon panier d’épicerie par mois, en plus de me permettre d’offrir des plats variés et sains à ma famille. Nous mangeons mieux, et je suis plus à l’aise financièrement ».
Au témoignage suivent deux questions d’apprentissage : 1- En utilisant le contexte seulement, et sans vous aider d’un dictionnaire, donnez le sens du mot « collective » dans l’expression « cuisine collective ». 2- Définissez le mot « réunir » dans l’expression se « réunir pour cuisiner ».
C’est là « un très beau moyen d’introduire les générations montantes au concept de cuisine collective », indique le coordonnateur du Regroupement des cuisines collectives du Québec, Frédéric Paré.
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