«Lorsque tu travailles au salaire minimum, et ce, même à 35 heures/semaine, il est difficile de joindre les deux bouts. Tu paies le loyer, l’électricité, le téléphone, la voiture, etc. et à la fin, il en manque pour se nourrir correctement. Il ne faut surtout pas avoir un imprévu, par exemple une réparation de voiture, car là, plus rien ne va.
Avec mes deux enfants à l’école, j’ai constamment le souci, voir le stress, de les nourrir adéquatement. Pour faire de meilleurs choix alimentaires, en toute dignité, et en faisant plus que de recevoir des denrées gratuites, j’ai décidé, il y a plusieurs années maintenant, de joindre un groupe de cuisine collective. Cette idée de mettre en commun argent, temps et idées afin de planifier et cuisiner collectivement des plats santés et économiques m’intéressait parce que je m’y connais en cuisine. Je retrouve mon groupe une fois par mois et nous réussissons généralement à cuisiner cinq recettes pour moins de 60$.
La semaine dernière par exemple, j’ai rapporté à la maison 12 portions de chacune de ces recettes : poulet aux olives, sauté thaï au tofu, quiche aux épinards et feta, muffins aux bananes et soupe aux légumes. C’est beaucoup de travail en une journée, mais ça vaut la peine parce qu’en plus d’économiser beaucoup, le souper du soir est prêt quand les enfants reviennent de l’école. Mon implication aux cuisines collectives m’a donc permis de réduire de près de moitié le coût de mon panier d’épicerie par mois en plus de me permettre d’offrir des plats variées et sains à ma famille. Nous mangeons mieux et je suis plus à l’aise financièrement!»
Maria
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